Histoire

 

1940 : Frisange-Aspelt-Hellange touchés par l’exode

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Dans la matinée du 10 mai, des détachements français de cavalerie de dragons et un peloton d’automitrailleuses occupent Aspelt, Frisange et Hellange. Sans tarder, ils conseillent aux habitants : « filez vite ou vous ne passeriez plus !

Alarmée par le tocsin, une grande partie de la population de ces trois localités se dirige vers la frontière toute proche : les uns à pied, d’autres en voitures, tandis que les cultivateurs ont attelé leurs chevaux devant des chariots chargés à tort et à travers.

 

Le 10 mai 1940 les habitants d’Aspelt, Frisange et Hellange ont dû quitter leur village pour se retirer de la ligne de bataille et se mettre en sécurité devant l’agresseur nazi. D’abord à pied, puis en charrettes tractées par les chevaux, finalement en train et bus, beaucoup de réfugiés luxembourgeois, après de nombreuses escales, ont trouvé un chaleureux accueil, un nouveau foyer, auprès des familles hospitalières de la commune de Saint-Julien de Coppel en Auvergne. Ainsi, quelques 120 habitants de la commune de Frisange y ont été accueillis lors de ces terribles événements, avant de pouvoir retrouver leurs foyers, quelques mois plus tard.

C’est donc ici que les amitiés entre les Frisangeois et les Coppelois ont commencées.

 

Les débuts du jumelage

 

C’est lors de la séance du 20 juin 2003, que le conseil communal de Frisange a décidé, d’engager la commune de Frisange avec la Commune de Saint-Julien de Coppel. Avant cette décision, plusieurs rencontres entre les pompiers et surtout entre les élus des deux communes ont trouvé lieu pour discuter un jumelage éventuel.

maires poseplaqueEn 2003, à l’occasion d’un voyage, les pompiers de Frisange y ont déposé une plaque commémorative offerte par la municipalité de Frisange. Le déplacement a aussi été l’occasion, pour trois réfugiés, de retrouver les gens qui les avaient accueillis et de reprendre ainsi contact avec leurs hôtes de l’époque.